Le 21 mai aura lieu dans toute la Suisse une journée de mobilisation pour la justice climatique et sociale intitulée “Grève pour l’Avenir”. Afin de s’y préparer, un collectif jurassien convoque une réunion le 4 mai prochain.

L’assemblée se fera par vidéoconférence ainsi qu’en présentiel dans les locaux du syndicat Unia, rue des Moulins 19, à Delémont. Pour la réunion présentielle, les organisatrices et organisateurs recommandent de s’inscrire préalablement en ligne. L’événement se tiendra bien sûr dans le respect des consignes sanitaires.

Pour assister à la réunion en ligne, il faudra passer par le logiciel Zoom et suivre le lien suivant : https://unil.zoom.us/j/99131845039

Organiser la population face aux crises

Depuis les «grèves climatiques» des jeunes en 2019, la situation environnementale et climatique n’a cessé de s’aggraver. De son côté, la crise enclenchée par la pandémie de coronavirus a exacerbé les inégalités sociales préexistantes et mis en évidence le besoin de lutter pour plus de justice sociale. Les politiques actuelles ne répondent en rien à cette double urgence. C’est pourquoi la population doit prendre en main son destin et s’organiser.
Parmi les participant.e.s à la réunion du 4 mai, on compte déjà un groupe d’enseignant.e.s jurassien.ne.s en cours de constitution, un collectif éco-féministe, l’association des Grands-Parents pour le Climat, la Grève du Climat ainsi que plusieurs syndicats. Toute personne intéressée, même sans lien préalable avec aucun de ces groupes, est bienvenue. On y discutera entre autres de l’organisation de la journée du 21 mai, où des actions décentralisées auront lieu, ainsi que d’une possible manifestation à Delémont.

Vers une grève pour la justice climatique, l’égalité et l’emploi

D’ampleur nationale, le mouvement de la Grève pour l’Avenir lance un appel à constituer des collectifs sur les lieux de travail et de formations, ou sur les lieux de vie (villages, quartiers, etc.). L’ensemble des salarié.e.s sont encouragé.e.s à se tourner vers les syndicats pour que ceux-ci s’engagent pour l’amélioration des conditions de travail, la garantie d’emploi et une transition écologique réelle et juste. C’est une étape nécessaire pour la construction de mouvements de grève à moyen terme, qui permettront d’accroître la pression sur les institutions politiques.

Indispensable convergence

Si la grève est un horizon assumé, il y a mille manières de participer au mouvement. L’idée centrale est de construire des collectifs proches des gens, pour promouvoir un exercice accru de la démocratie, faire émerger des projets, et mettre en évidence les besoins de la population suisse dans toute sa diversité, par exemple en fonction des différents corps de métier. Les initiant.e.s espèrent ainsi poser les jalons d’une collaboration à plus long terme pour permettre l’indispensable convergence des mouvements, notamment entre les militant.e.s pour la justice climatique, les syndicats et le mouvement féministe.